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COMMUNICATIONS CMAQ

L’ÉLOGE DU FIL . La troisième édition de la Triennale en métiers d’art, une initiative du Centre d’art de La Sarre.

 

Texte : CMAQ I Photo expo centre d'art AT : Jean Cron

ABITIBI- TÉMISCAMINGUEOUTAOUAIS ET LA RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE

La troisième édition de la Triennale en métiers d’art est une initiative du Centre d’art de La Sarre. Cet événement unique fait connaître et apprécier les métiers d’art en provenance de différentes régions du Québec et présente les dernières créations d’artistes professionnel.le.s provenant de : l’Abitibi- Témiscamingue; l’Outaouais; et la région de la Capitale-Nationale. 

Cette année, la Triennale renouvelle sa formule en proposant une thématique qui met en valeur dans les œuvres présentées l’intégration innovante de la fibre textile ou de ses représentations. L’ÉLOGE DU FIL, est un collectif qui sera présenté du 19 juin au 31 août 2021 au Centre d’art de La Sarre, du 11 septembre au 17 octobre 2021 à l’Espace Pierre-Debain, la galerie en métiers d’art de la Ville de Gatineau et du 4 au 28 novembre 2021 au Centre Materia à Québec. 

L’exposition met de l’avant différentes approches de l’art textile issues du travail de création d’artistes et artisan.e.s professionnel.le.s. Elle met en lumière les processus de création propres à différentes disciplines afin de permettre au public d’en apprécier toute la richesse et la diversité. Les œuvres présentées, ont été choisies par un comité de sélection composé d’artisan.e.s. professionnel. le.s reconnu.e.s, d’un représentant du Conseil des métiers d’art du Québec et des responsables des trois lieux de diffusion. Les oeuvres proviennent de disciplines en métiers d’art reconnues telles que le bois; la céramique; les cuirs, peaux et fourrures; les matériaux décoratifs; les matériaux organiques; les matériaux plastiques, le ciment, le béton, le plâtre; les métaux; le papier; la pierre; les textiles et le verre. 

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triennale 2

L’ÉLOGE DU FIL, offre à voir les œuvres de treize artistes et artisan.e.s québécois.e.s de renommée. Ces créateurs.trices ont su allier une approche novatrice à leur savoir-faire pour nous offrir des œuvres remarquables.

Cette année, le Centre d’art de La Sarre fera une place particulière à l’artiste textile Véronique Louppe et son œuvre Du Culte au Cuturel pour l’originalité de son propos et son savoir-faire unique en dentelle contemporaine. 

 

 

VÉRONIQUE LOUPPE, dentelle contemporaine 

« Du Culte au Culturel est une œuvre inspirée par le Carrefour culturel de Notre-Dame-des-Prairies qui questionne des aspects du changement sociétal soit, le désintéressement envers le culte et le réemploi de ses bâtiments architecturaux à des fins culturelles. L’œuvre symbolise un lieu de regroupement et d’union spirituelle. L’analogie avec l’église est suggérée par l’anneau rassembleur qui entoure cinq clochers. Ces derniers adoptent les couleurs sacerdotales qui illustrent tant le milieu cultuel que culturel. Le noir exprime le deuil, le rouge, la passion, le blanc, la pureté, les teintes dorées et argentées, la richesse et le vert correspond au renouveau. » - Véronique Louppe. 

 

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veronique louppe

ARTISTE INVITÉE 

Véronique Louppe est une artisane de formation traditionnelle de la dentelle aux fuseaux résidant dans la région de Lanaudière, dont le travail est reconnu par ses pairs au Québec et à l’étranger (Prix dentelle contemporaine 2018, Bruges, Belgique) dans les secteurs des métiers d’art et des arts conceptuels. Son travail se distingue tant par sa maîtrise exceptionnelle d’une technique et d’un savoir-faire traditionnels que par son expression artistique singulière par laquelle elle réalise des œuvres uniques.

Depuis près de 20 ans, dans le respect de la tradition du savoir-faire de la dentelle aux fuseaux, elle a su transcender sa pratique afin de réaliser de nombreuses créations inédites grâce à l’introduction de nouveaux matériaux, mue par la volonté d’explorer la tridimensionnalité offerte par son savoir-faire. Son univers créatif est doté d’une puissante originalité. Les créations de Véronique Louppe représentent des adaptations personnelles inspirées des relations humaines et des réalités sociales contemporaines. L’artiste repousse les limites de la technique et crée de nouveaux langages dentelliers empreints d’une grande richesse artistique. 

 

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caroline arbour, triennale

CAROLINE ARBOUR, métaux 

« Lorsque j’ai lu le thème de la triennale 2021, L’ÉLOGE DU FIL, j’ai tout de suite eu envie de créer des bijoux de corps sur des mannequins, un peu à la manière dont ma mère, couturière, réalisait ses patrons ou encore de Jean-Paul Gaultier ou de Thierry Mugler. Diablement sexy, audacieuses et sensuelles, les lignes des deux bijoux de corps subliment le corps de la femme, et font de celles qui osent les porter, des véritables œuvres d’art vivante. » - Caroline Arbour. 

Native de Bonaventure en Gaspésie, Caroline Arbour a étudié la joaillerie et l’horlogerie à Québec avant de s’installer à Amos et d’y fonder son entreprise SCARO en 2003. Créatrice et entrepreneure, de la conception à la mise en marché, 

elle crée une ligne de bijoux où le scarabée est à l’honneur, symbole millénaire et insecte fétiche de l’artiste. Ses pièces sont entièrement sculptées à la main avant d’être coulées dans des métaux précieux en fusion. Certaines sont ornées de pierres précieuses, d’autres, pour sa collection, incorporent
de véritables élytres de coléoptères. Ses créations font le tour du monde, de Hong Kong à New York en passant par Paris, Londres et Singapour. Caroline Arbour est la première bijoutière québécoise à être invitée à créer une collection pour la Maison BIRKS. 

 

 

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diane auger

DIANE AUGER, papier 

« Fatum tisse la trame de la destinée humaine autour d’elle, célébrant les cycles de la vie. Elle nous fait découvrir des univers fabuleux en utilisant la fibre de l’imaginaire. Dans une position d’équilibre et bien ancrée dans la matière, la fée tient dans sa main le fil de la vie. Elle nous berce grâce aux ondes des vagues, aux tissus qui bougent tout doucement soufflés par le vent, aux cordes d’un instrument de musique et à la nature si généreuse. » - Diane Auger. 

Native de Barraute, en Abitibi, Diane Auger grandit à Québec et obtient un Baccalauréat en arts visuels ainsi qu’un certificat en didactique des arts plastiques. Elle vit et travaille à Rouyn-Noranda depuis 1982. L’artiste conjugue une pratique en peinture et en sculpture. Le papier et la pâte de cellulose sont les matériaux à la base de son travail sculptural. Dans ses sculptures, elle crée, en outre, des bas-reliefs par modelage de pâte de papier. Ses créations sont parfois abstraites, parfois figuratives fortement inspirées des éléments de la nature. Depuis 20 ans, l’artiste s’intéresse plus particulièrement au symbolisme que les différentes cultures attribuent aux quatre éléments, aux dieux, aux déesses et aux esprits de la nature. Au cours de sa carrière, elle participe à plus de 125 expositions de groupe, à 11 créations devant public et à 24 expositions solo. 

 

 

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cristel bergeron

CRISTEL BERGERON, métaux 

« Habillée de ses plus beaux atouts, elle s’immisce à chaque instant. Elle nous dépouille de nos plumes pour s’en revêtir, elle est partout où l’on va et partout où on rêve d’aller. Elle touche tout ce qu’on ne veut pas et tout ce qu’on désire. Derrière ses grands airs elle nous regarde de haut; elle est parfois calme, parfois agitée.

Elle est aimante et méchante. Elle est bâtisseuse et destructrice. [...] Elle nous berce d’ambition, nous enlace d’illusions, nous fait monter jusqu’aux étoiles et nous fait trébucher jusqu’aux tréfonds de l’enfer. La destinée peut être à elle seule, une briseuse de rêve, mais avec la force du corbeau, nous pouvons toujours en devenir maître et ainsi la dévoiler en arrachant son masque de dentelle. » - Cristel Bergeron 

Christel Bergeron travaille depuis son atelier Les feux du paradis établi en 2013 à Val-Paradis. Artiste autodidacte, elle a suivi son cours en soudure en 2011 au Centre de formation professionnelle de La Sarre afin de travailler en métiers d’art de manière artisanale. Elle a rapidement pris la voie de la création d’œuvres uniques et fait sienne la réalisation de sculptures monumentales en acier. L’artiste tire son inspiration de son intérêt pour l’expression des diverses religions et croyances ainsi que pour le gothique et le fantastique. Ses œuvres sont le résultant d’un long processus de maturation et de fabrication au sein duquel, elle repousse constamment ses propres limites et explore les multiples possibilités offertes par le méta 

 

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roger pellerin

ROGER PELERIN, gravure 

« Les premiers modèles ont été estampés à la main sur du tissu à l’aide de blocs de bois pour créer des textiles connus sous le nom de ʺkanga za meraʺ. Pour imprimer, je me sers d’un matériau plus mou mais techniquement exécuté en gravure et c’est le relief qui est encré et sert à l’impression. Pour mon œuvre Comme un étendard, j’ai composé une banderole avec l’idée qu‘elle représente le blason d‘un propriétaire de chevaux. J’ai ajouté de la couleur, mais le moins possible afin de mettre en valeur, l’impression elle-même. » - Roger Pelerin 


Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Québec, l’artiste multidisciplinaire Roger Pelerin, poursuit sa formation en réalisation graphique, linogravure, eau-forte et sérigraphie. Ses gravures sur linoléum présentent des sujets d’une grande diversité thématique telle que des paysages urbains et architecturaux ou champêtres, des bestiaires et des reconstitutions historiques tirées du patrimoine oral ou de scènes de la vie quotidienne au Québec au XIXe siècle et début du XXe siècle. L’artiste graveur joue de plusieurs styles s’appliquant d’un côté à la minutie et la multiplicité des traits d’un paysage rural au dépouillement d’une figure animalière
de l’autre. Parallèlement, il aborde certains sujets par le truchement de l’absurde, telle une critique sociale, dont le traitement n’est pas sans rappeler la presse satirique du début du XXe siècle. Suivant l’effet recherché et le propos exprimé par l’artiste, ses œuvres peuvent-être en noir et blanc, couleurs ou monochromatiques. 

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thomas even, triennale

THOMA EWEN, textile 

« Offrande est un remerciement, un éloge aux fils naturels tissés à la main, grâce aux techniques en métiers d’art immémoriaux et simples, le tissage et le filage, des techniques qui n’ont pas changées depuis le paléolithique. Le rêve est de transformer les fils en image, de toucher la beauté. Offrande représente mes espoirs pour une vie en paix, en créativité, entourée par la nature. Au milieu de l’incertitude d’une pandémie, tisser la tapisserie devient une oasis. La technique demeure une constante. » - Thoma Ewen 

Thoma Ewen est une artiste en arts textiles canadienne reconnue internationalement pour ses œuvres en tapisserie. Après un baccalauréat en beaux-arts et un apprentissage en tapisserie haute-lisse en Finlande, la lissière a étudié avec Mariette Rousseau Vermette au Centre Banff for Arts and Creativity en Alberta. Depuis maintenant plus de 45 ans, elle crée dans son atelier Moon Rain, le Centre des arts textiles en Outaouais situé à Val-Des-Monts. Pour Thoma Ewen, le tissage est une métaphore contemporaine des interactions entre tous les systèmes vivants de notre biosphère. Elle est fortement inspirée par la lumière et la beauté des environnements naturels. Son travail a été présenté aux événements internationaux les plus prestigieux en arts textiles. Elle est l’autrice du livre La tapisserie vivante. 

 

 

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bela somo triennale

BÉLA SIMÓ, métaux 

« La capsule d’un Gossypium est le fruit du cotonnier. Cette capsule déhiscente est de forme ovoïde et généralement composée de cinq loges. Elle contient les graines de la plante et les longues fibres soyeuses qui les entourent. Une fois à maturité, la capsule s’ouvre et laisse apparaitre une petite boule de fibres blanches, le
coton. Mon intention est de représenter dans cette œuvre, l’arrivée à maturité de la capsule qui commence à s’entrouvrir et qui laissera bientôt s’échapper le coton. Ce dernier sera transformé en coton hydrophile et en fil qui sera ensuite tissé pour fabriquer des étoffes. C’est donc un hommage à l’or blanc, à la fibre naturelle la plus produite, et ce, sur tous les continents. » - Béla Simó 

Béla Simó est sculpteur professionnel depuis plus de 35 ans. Depuis quelques années, il se consacre au travail de l’aluminium. L’artiste est fasciné par les possibilités de ce matériau léger, solide et contemporain qui lui permet de bien rendre sa vision en des lignes et des formes stylisées et épurées. Sa formation et son expérience en fabrication industrielle, enrichissent sa pratique artistique, lui permettant d’explorer de nouvelles façons de donner vie, volume et texture au métal. L’aluminium est à la fois découpé, courbé et soudé. Les surfaces et soudures sont ensuite reconstruites, ébarbées, brasées, martelées, brossées ou polies. Des empâtements de soudure sont parfois ajoutés pour créer de la texture ou rendre, une fois sculptés, des détails, et ce, sans recourir au moulage. La fluidité des courbes et les volumes évidés font également partie de sa signature artistique. Béla Simó réalise des sculptures sur socle, des pièces monumentales et des œuvres d’art public. 

 

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paula murray

PAULA MURRAY, céramique 

« J’ai travaillé sur des idées associées aux parchemins. De nos jours, nous associons le défilement à une façon de se déplacer à travers de grandes quantités d’informations sur un écran. Notre défi est de séparer la réalité de la fiction, la vérité de la manipulation. Les parchemins ont enregistré des textes spirituels qui ont influencé le tissu moral de la civilisation pendant des millénaires. Avec l’explosion des connaissances scientifiques depuis le siècle des Lumières, la société a perdu confiance et s’est éloignée des fondements moraux fournis par la religion. » - Paula Murray 

Paula Murray est une artiste céramiste reconnue internationalement, établie au Lac Meech en Outaouais. Son intérêt pour la relation entre l’esprit et le corps l’a d’abord poussée à étudier les sciences jusqu’à ce qu’elle découvre sa passion pour le travail de l’argile. Attirée par la façon dont les matériaux et les processus liés à la céramique ont des affinités avec la condition humaine, le cœur de sa pratique est la transformation et la conversion de la souffrance en objets de beauté et de sensualité. Grâce à son procédé original de moulage de la porcelaine, elle juxtapose l’argile et la fibre de verre pour créer des fractures, mettant à l’épreuve l’endurance et la résilience de la forme. La céramiste travaille intuitivement et s’applique à façonner chaque pièce, afin de trouver l’histoire qu’elle doit raconter. 

 

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erci tardif , triennale

ÉRIC TARDIF, bois 

« Je me suis inspiré de ce que l’on a vécu depuis un an, c’est-à-dire de tous les problèmes causés par la pandémie. J’ai eu une profonde réflexion sur la fatalité et la fragilité de la vie malgré tout le confort matériel qui nous entoure J’ai voulu créer une œuvre sensible et intrigante pour que le spectateur puisse se poser des questions en la voyant et ressentir la fragilité de la vie. » - Éric Tardif 

La démarche artistique d’Éric Tardif est fortement inspirée par la nature, mais aussi par l’art des Amérindiens du Québec et de l’Ouest du Canada. L’artiste est également sensible aux multiples possibilités expressives de la matière. Sa passion pour la faune et la flore sont autant de sources d’inspiration aptes à stimuler son imagination que sa créativité. Diplômé en sciences naturelles, Éric Tardif poursuit ses études en arts, dont notamment en sculpture, afin d’explorer les possibilités de créer des œuvres métaphoriques aux atmosphères singulières à la limite de la figuration et de l’abstraction. Il cherche à traduire dans ses œuvres, l’impression des grands espaces et des horizons sans fin avec une volonté constante d’exprimer un univers sensible. 

 

 

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catherine lessard, triennale

CATHERINE LESSARD, textile 

« Dans un jardin luxuriant, mille fleurs uniques s’épanouissent et embaument. L’instant invite à la rêverie. J’imagine un monde, accueillant la simple beauté des êtres et des choses, laissant fleurir la diversité. Ce jardin m’habite. Je rêve de l’habiter et de voir notre humanité s’y enraciner. » - Catherine Lessard. 

Catherine Lessard est une artisane en fléché traditionnel autodidacte, motivée par le devoir de la mémoire. Son
travail en fléché d’art contemporain se distingue tant par sa maîtrise exceptionnelle d’un savoir-faire ancestral que par son expression artistique singulière qui l’amène à réaliser des œuvres uniques. Depuis près de vingt ans, dans le respect de la tradition du savoir-faire du fléché, elle explore avec curiosité, les multiples possibilités du fléché. Au fil des ans, la flécherande a su transcender sa pratique afin de réaliser de multiples créations inédites par sa volonté d’explorer une dimensionnalité novatrice. Les œuvres de Catherine Lessard sont le fruit d’un univers créatif mu par une puissante originalité et l’illustration d’une volonté d’y inscrire des fragments de réalité au fort pouvoir évocateur avec un propos poétique sans cesse renouvelé. 

 

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kathy ouellette, triennale

KATHY OUELLETTE, céramique 

« Généralement dans mes œuvres, l’influence des différents matériaux liés aux arts textiles sont une grande source d’inspiration. Que ce soit par la couleur, la texture, le lustre ou encore la façon dont le fil est placé, celui-ci capte la lumière d’une manière bien particulière qui m’émeut. Mon corpus d’œuvres intitulé LUMEN, utilise les différentes propriétés du fil comme transmetteur la lumière. » - Kathy Ouellette 

 

L’artiste multidisciplinaire Kathy Ouellette est diplômée en arts visuels et en métiers d’art, option céramique. Elle aborde le travail de la matière de manière distinctive en faisant de la recherche et de la création ses priorités. Ses préoccupations artistiques s’articulent autour de trois axes : la juxtaposition, la répétition et l’accumulation. L’artiste s’intéresse à la manière d’organiser ou de déorganiser les éléments plutôt qu’à la multiplicité en soi. Sa démarche est une habile combinaison
de gestes structurants et d’autres laissés au hasard. Versatile et innovatrice, elle porte un vif intérêt aux techniques d’assemblage et de construction, et n’a de cesse d’élargir sa pratique et de diversifier ses compétences. Son travail de recherche et création explore ou combine, au-delà du pur travail de la céramique, l’intégration de techniques en joaillerie et en construction textile, la dentelle aux fuseaux, la vannerie et le travail des métaux fins. 

 

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marie-rene otis, triennale

MARIE-RENÉE OTIS, textile 

Toutes les saisons mais surtout l’automne, 2020. Cordonnet, fil d’or, paillettes d’Espagne, perles, coton de Bali, coton de Centrafrique, métal torsadé d’Angleterre, cannetille d’Espagne sur un tissu lamé. 

« Dans mon œuvre Toutes les saisons mais surtout l’automne, j’utilise presqu’exclusivement une variété de fils métalliques. Je fais fi de leur nature métallique rigide, résistante et solide. Ces fibres peuvent épouser des lignes souples, toutes en courbes et en volutes. Le fil de métal se met au service de la souplesse. Je brode mon dessin, reflet de mon univers, avec des techniques de pose de fil d’or empruntées à la broderie japonaise. » - Marie-Renée Otis 

Marie-Renée Otis a une formation de haute lissière. Elle se tourne rapidement vers la broderie d’art afin de lui permettre d’adopter une expression artistique plus spontanée et une grande liberté d’exécution tout en favorisant un contact direct avec la surface de travail. Sa démarche artistique est ancrée dans la création d’œuvres résolument modernes et 

la conjugaison d’éléments traditionnels de la discipline et de l’évolution des techniques. Elle favorise l’utilisation de matériaux diversifiés et se plait à varier les techniques telles que la couchure, la gaufrure, les enroulements, le perlage, la technique de peinture à l’aiguille et l’utilisation des matériaux d’or. Son travail rayonne au Québec, mais également aux États-Unis, en France, en Allemagne, en République Tchèque et en Espagne. 

 

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MYLÈNE MICHAUD, textile

    

MYLÈNE MICHAUD, textile 

« Ces deux œuvres sont de grands tricots jacquard que j’ai élaborés à partir d’images satellites de territoires canadiens. Parcelles résulte d’une exploration de plusieurs mois en tricot-machine, inspirée par la vue aérienne de terres agricoles divisées en cantons. Découpé en carreaux disparates de mêmes dimensions, le territoire se structure comme une courtepointe. Chaque parcelle a été prétexte à une recherche chromatique et formelle en tricot. Les pièces tricotées sélectionnées, ont été assemblées à la main ou à la machine à coudre. » - Mylène Michaud 

La pratique de Mylène Michaud se concentre en art textile. L’artiste est diplômée en construction textile de la Maison des métiers d’art de Québec et bachelière en arts plastiques. La fibre l’interpelle particulièrement pour sa forte charge historique et symbolique, mais surtout pour sa matérialité singulière. Ses récentes réalisations explorent les similitudes formelles entre la structure du tricot et l’image pixellisée. Elle s’intéresse aux techniques artisanales, à leur mécanisation et à leur transposition dans l’univers technologique actuel. En explorant le transfert de données de la forme virtuelle à celle matérielle, Mylène Michaud combine le traitement d’images informatiques, le tricot jacquard et les techniques de courtepointe pour réaliser de grands tricots élaborés à partir d’images satellites du territoire captées sur le Web. À travers ses créations se développe un langage au sein duquel se côtoient, tradition et modernité. 

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